
• CHAPTER TEN •
#WhooSays.
#WhooSays.
EN CALIFORNIE ; 16 heures 10.
Un jeune brin était à une table du Patte's Coffee. Il portait des lunettes pour cacher à quel point il était agacé depuis quelques temps. Un métisse, Corbin, déposa deux cafés et prit place.
Un jeune brin était à une table du Patte's Coffee. Il portait des lunettes pour cacher à quel point il était agacé depuis quelques temps. Un métisse, Corbin, déposa deux cafés et prit place.
Z : (regardant les verres) du café ?
On a pas trente ans mec !
C : estime toi heureux parce que à te regarder
j'ai l'impression de passer la quarantaine !
Z : ne t'enfonce pas, pigé.
C : alors, cette soirée avec ta belle petite chinoise ?
Z : (ironique) oh, c'était juste magnifique ! Au fait, tu veux savoir la meilleure ?
Je suis son meilleur ami ! .. (hurlant) SON MEILLEUR AMI !
C : (rigolant) c'est pas parce que tu le répète une deuxième
fois que tu vas forcément rendre le moment dramatique.
Z : mais tout est déjà dramatique, putain !
C'est dramatique depuis la première fois que je lui ait parler !
C : mais c'est toi le fautif aussi !
Tu te comportes comme l'homme le plus attentionné au monde !
Tu ne tente presque pas d'approche et quand tu as l'occasion de le faire
et qu'elle se défile, tu restes là comme un clodo à ne rien dire !
Faut mettre les choses au clair mon gars !
Z : hier soir on s'est embrassé, Corbin ! J'ai passée ma soirée à lui dire qu'elle
ne me laissait pas indifférente, mais le problème .. le problème c'est que
c'est pas n'importe qui, c'est Vanessa.
C : (recrachant son café) vous vous êtes embrassé ?
Z : (soufflant) tu veux pas me donner des conseils plutôt que
de me craché ton café à la gueule !
C : qu'est-ce qu'il s'est passé juste après, hein ?
Z : on a passé plusieurs minutes à s'embrasser puis elle s'est retirée et
m'a bien fait comprendre que c'était impossible ..
C : je suis d'accord avec elle !
Z : (choqué) pardon ?
Corbin attrapa les deux verres de café et se leva jusqu'au comptoir afin de les posés dans l'évier.
Zac, toujours étonné de ce que son meilleur ami venait de dire, se leva et le suivit.
C : (posant les verres) c'est vrai quoi, tu es quoi toi ? Un riche. & elle ?
Une jolie petite fille innocente qui arrive du fin fond de la cambrousse où
elle ne peut avoir que des vaches et des chevaux à qui raconter sa vie !
Z : arrête, n'exagère pas ..
C : écoute, j'adore Vanessa, c'est probablement la seule fille à qui je ne
manquerais jamais de respect mais tu t'enfonces dans quelque chose de
risqué et d'impossible. Réfléchis bien avant d'agir Zac. Elle repart au
Texas dans quelques semaines, elle va reprendre sa vie et toi tu continueras
à assisté à des bals de charité, à vivre dans ta maison qui vaut la peau du cul
et surtout, tu continueras à avoir Ashley sur le dos, tes parents vont bien finir
par la choisir en tant que futur femme, elle est tellement dosée d'argent cette cruche ..
Z : et qu'est-ce que t'insinues, hein ?
C : il faut tu acceptes le fait que tu ne sois pas un gars normal
mec, tu es différent des autres.
Z : je ne vois pas d'où je suis différent !
C : tu n'as qu'à ouvrir les yeux et regarder ce monde qui t'entoure
puis tu n'as qu'à le comparer à celle d'une personne normale, je t'assure
que c'est loin d'être pareil. Je dis tout ça pour éviter que tu souffres.
Du côté de Vanessa :
Vanessa était allongée sur une chaise longue de son jardin, portant des lunettes et tenant un magazine people dans les mains. Son téléphone vibra, elle tourna sa tête vers celui-ci et aperçut la photo de son père sur l'écran et qui n'attendait qu'une seule chose, que sa fille lui réponde. Elle souffla, attrapa le portable, et hésita encore quelques secondes avant de dire un très léger ..
V : allô .. ?
G : oh ma puce, tu réponds enfin !
Si tu savais comme je m'inquiétais !
V : tu n'aurais pas eu à t'inquiéter si tu étais
ici avec moi.
G : tu m'en veux toujours ?
V : je préfère ne pas en parler.
G : écoute moi, je sais que je t'ai fait de la peine, et j'en
suis conscient alors j'ai confié mon dossier à quelqu'un et
aujourd'hui je cours acheté mon billet d'avion, je serais là très bientôt ma puce.
V : (grimaçant) oh ..
G : Mais, ta tante m'a dit que tu n'allais pas
très bien en ce moment, le Texas te manque ?
V : non, ce n'est pas ça, c'est .. c'est compliqué, je peux pas t'en parler.
G : tu sais que je serais toujours là pour ma petite fille chérie
quoi qu'il arrive, hein ?
V : (léger sourire) oui je le sais, et moi aussi.
G : je suis heureux que tu me pardonne enfin.
V : je n'ai jamais dis que je te pardonnais (rire)
G : c'est ce qu'on verra à mon arriver, chérie !
V : papa, eumh .. est-ce que tu as des nouvelles de
Jesse ou Madison ?
G : non aucune, je ne les vois plus du tout.
Il y a un problème ?
V : écoute papa, je ne vais pas tarder à rentrer au Texas ..
Ils ne vont pas bien et je ne suis même pas là pour eux ..
G : je comprends mais on va rentrer ensemble après avoir passer les
dernières longues semaines à rigoler comme des fous !
V : non papa, je suis sérieuse, je vais rentrer plus tôt que prévue.
Je ne peux pas les laissés, ils ont toujours été là pour moi et je me dois
d'être là quand ça ne va pas pour eux ..
G : c'est si grave que ça ?
V : je pense réglé quelque derniers trucs ici et .. et rentrer.
G : et nos vacances alors ?!
V : c'est en particulier pour ça que je t'ai répondue, j'adore la Californie
mais c'est pas ma vie ici alors, ne vient pas, tu aurais du être là bien
plus tôt ..
Elle raccrocha immédiatement et versa quelques larmes. Elle ne voulait pas s'en aller, sûrement parce quelque chose allait paraître vide en elle. Cette sensation d'être soi-même, d'être bien face à lui. Cette sensation de vouloir l'attraper, l'embrasser et lui dire qu'elle pensait à lui, qu'elle avait l'impression que son coeur lui jouait des tours, qu'elle avait envie de tomber amoureuse et que plus cette envie s'emplifiait, plus elle tombait amoureuse. Tout ça allait disparaître.
Elle laissa coulée une dernière larme quand elle sentit quelqu'un derrière, et qu'elle vit une main caresser son épaule. Elle sourit et ferme les yeux, se mordant la lèvre.
V : qu'est-ce que .. (se retournant) qu'est-ce que tu fais ici ?
Z : et toi, pourquoi est-ce que tu pleures ?
V : (essuyant vite ses larmes) eumh, c'est rien, laisse tomber.
Alors, tu n'as pas répondu à mes questions.
Z : je ne savais pas où aller alors la première personne
qui m'est venu à l'esprit c'est toi ..
V : (souriant) je t'ai déjà manquer.
Z : je n'ai pas arrêter de penser à toi.
V : moi aussi mais ..
Z : (la coupant) non, je ne suis pas venu pour
que tu gâches le moment.
V : je n'ai jamais voulu le gâché, je n'ai
juste pas le choix.
Zac s'assoit à ses côtés sur la chaise longue et attrapa sa main. Sous le sourire d'Eva, qui apercevait la scène du salon.
V : arrête ça Zac, arrête ça maintenant. Le problème avec toi
c'est que ça fait presque deux semaines que je te connais, et tu as déjà
le don de me contrôler. Tu fais en sorte que je tombe dans tes bras alors
que moi je fais le contraire pour éviter le pire !
Z : sauf que moi j'ai besoin que tu tombes dans mes bras, merde.
Je ne suis toujours pas sûr de mes sentiments mais ce dont je suis déjà
sûr c'est que tu me rends dingue, que tu es tout le temps dans mes pensées,
que j'ai toujours besoin que tu sois là, parce que tu es différentes des autres et
que c'est sûrement quelque chose d'inexplicable, c'est ça le truc. C'est inexplicable,
je peux pas te dire pourquoi tout ça, je peux pas te dire comment c'est arriver parce
moi-même je ne le sais pas !
V : il faut que tu regardes en face de toi, je suis tout sauf différente.
C'est toi qui est différent, pas normal. Tu as la vie que rare personne
peut avoir et ce n'est pas mon monde ..
Z : je ne veux pas le savoir, j'ai juste besoin de toi.
V : je vais repartir au Texas.
Z : (se levant, énervé) quoi ?!
V : je n'ai plus rien à faire ici et mes meilleurs amis ne vont pas bien.
Si je pars, c'est aussi pour éviter d'aller trop loin avec toi, je vais sûrement le
regretter mais croit-moi, je ne suis pas celle qu'il te faut.
Z : (énervé) pourquoi tu fais ça, hein ? Pourquoi tu compliques tout
comme ça ! Moi je me casse le cul à penser à toi, à faire le maximum
d'effort envers toi, je passe mes plus belles journées avec toi et toi tout ce que
tu trouves à me dire c'est que tu retournes dans ta campagne et que tu vas m'oublier
et faire comme si tout mes efforts n'avaient jamais été faîtes !
V : noon ! Ne dis pas ça Zac !
Z : (énervé) mais qu'est-ce que tu veux que je dise, hein ?
Hier soir on s'est embrassé je te rappelle ! J'en reviens pas que tu
sois aussi égoïste ! Tu es la première à me craché ta mauvaise humeur
parce que je te manque, tu a été la première à m'embrasser hier et là
tu viens me dire que tu t'en vas !
V : (versant des larmes) je t'en supplie, comprends moi ..
Z : tu devrais peut-être essayé toi aussi de me comprendre !
J'ai fait une belle erreur avec toi .. (partant)
V : attends Zac, ne pars paaas ! (hurlant derrière)
Vanessa passa la porte d'entrée et sortit dehors, il marchait très vite et avait déjà traversé le portail. Elle courut derrière lui, elle ne voulait pas que ça se termine de cette façon. Puis, elle se stoppa devant lui.
V : alors, sayez, tu pars comme ça ? (énervée) tu fuis sans rien dire, sans
même pas te dire que moi aussi sa me rendait mal !
Z : écoute, tu as raison, retourne au Texas et moi je vais continuer
ma vie de garçon pas normal. (froid)
V : mais justement, c'est ce que j'aime chez toi, bordel !
Tu es pas normal, tu es différent, tu es riche et tu fais comme ci
tu ne l'étais pas, tu es riche de l'intérieur et tu sais exactement quoi
faire pour me rendre dingue !!
Z : (s'arrêtant de marcher) alors pourquoi repartir ?
V : (soufflant) c'est tout aussi inexplicable que toi.
Z : j'ai besoin de comprendre.
V : tout ce je fais, tout ce que tu me fais, c'est tout nouveau pour moi !
Mais .. j'adore ça. Tu vis ici, je vis à plusieurs centaines de kilomètres.
C'est pas ce que j'attends, et ça me fait peur.
Z : sauf que à ce moment là, je suis là et tu es là.
V : (souriant) encore une de tes phrases pour me faire
tombée dans tes bras.
Z : continue de marcher avec moi.
Ils ne savaient plus où ils en étaient. Ils marchait le long du remblet, près de la mer, comme à leur habitude, main dans la main. Vanessa finit par s'assoir sur le remblet et Zac était debout, devant elle. Il glissa ses mains dans les siennes et lui fit de ces plus beaux sourires.
V : (souriant) merci de m'avoir présenté à tes parents,
ils sont tellement géniaux.
Z : (stressant) mais de rien.
V : tout ça va tellement me manquer ..
Z : tu comptes vraiment partir ?
V : je ne sais pas, mais je pense que oui.
Z : je ne veux pas que tu partes avant ça.
V : avant quoi ?
Zac s'approcha, posant ses mains sur ses joues, comme pour tenir son visage. Il y glissa un magnifique et doux baiser qu'il n'hésita pas à prolonger. Il sentait les bras de la brune enlacé sa taille et caresser son dos. Il sentit son c½ur battre, comme pour dire qu'il ressentait quelque chose de nouveau et très fort.
Il se retira et colla son front contre le sien.
Z : et aussi passer une journée avec toi, demain.
S'il te plaît ..
V : je serais à toi ..
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